dans un paysage local deja trouble par une actualite sociale lourde, l'ecole se voit de nouveau menacee par une mesure prise dernierement par l'inspecteur d'academie monsieur CARRIERE.
Cette mesure envisagee par l'inspecteur d'academie laisse planer de serieuses menace sur les postes d'enseignant des centre musicaux ruraux (cmr) .En effet a partir de la rentree prochaine ,sur tout le departement, les interventions des cmr seraient reduites a douze semaines par an et par classe (un trimestre au lieu de trois).
les opposants a cette mesure soulignent que jusqu'alors la musique etait consideree comme l'ouverture a la culture, qu'elle permettait a tous les enfants , sans distinction , ni elitisme , de pratiquer une activite artistique sur leur temps scolaire.
APPRECIES DE TOUS?le travail des CMR satisfait tout le monde : les enfants et les parents qui voient l'intervenant CMR comme une personne ressource ,porteuse de projets musicaux aboutis; et les enseignants qui considerent le musicien comme un veritable partenaire de l'equipe pêdagogique . les enseignants reconnaissent le peu de formation musicale qui est la leuret leur incapacite a enseigner la musique avec les memes competences professionnelles que le musicien CMR .
L'incomprehension est donc grande face a ccette mesure qu'envisage l'inspecteur d'academie,a savoir reduire les interventions musicales de deux tiers. les opposants a cette reforme soulignent aussi que ce systeme ne coute rien a l'education nationale puisque ce sont les communes qui le financent .
Au- dela de ces considerations pedagogiques, cette reforme pourrait mettre une douzaine de musiciens intervenants CMR au chomage.
Les communes , les enseignants et les parents se sont tous mobilises en faveur du maintien de la musique tout au long de l'annee dans les ecoles des pyrenees ATLANTIQUES , ET POUR LE MAINTIEN DE CE RICHE PARTENARIAT AVEC LES intervenants musiciens.